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ADER

 


ADER: Clément, Agnès (Muret 1841 - Toulouse 1925).
          Il est né le 2 avril dans une famille de menuisier. Il fait ses études à Toulouse. Il obtient son bac à 15 ans. Il est considéré par ses professeurs très doué pour les mathématiques et le dessin. Quand en 1857 s'ouvre une nouvelle section débouchant sur un diplôme d'ingénieur équivalent à celui des Arts et Métier, il  fait  partie de la première promotion et en ressort diplômé en 1861. Il travail à la Compagnie des chemins de fer du Midi. Il conçoit une machine à poser des rails qui fonctionnera une dizaine d'années. Il fabrique un vélocipède avec un cadre creux et il a une idée de coller  une bande de caoutchouc sur les roues. Il a un grand succès commercial et sportif. Mais la guerre de 1870 le ruine et il monte à  Paris. C'est un inventeur très fécond, il perfectionne le téléphone (micro et écouteur  relié par un manche), le théatrophone... Mais son but est de faire voler les plus lourds que l'air. Il construit d'abord un planeur en plumes d'oie. Il fait financer, par le ministère de la guerre sur des fonds secrets,  son projet. Il est le premier à concevoir un appareil ne tentant pas de reproduire le battement des ailes. Il choisit de s'inspirer des ailes de la chauve souris. Il réalise trois appareils (l'Eole, le Zéphir et l'Aquilon ) entre 1890 et1897. Le 9 octobre 1890, un premier vol aurait eu lieu dans le parc du château de Gretz-armainvilliers. Avec l'Eole il vol pendant 50 mètres et à vingt centimètres du sol. En 1891, un deuxième vol est effectué en présence de militaires très impressionnés qui commande à Ader un modèle plus puissant. Le 14 octobre 1897, à Satory, Ader aux commande de l'Avion III effectue un vol de 300 mètres mais est endommagé à l'atterrissage. Le ministère ne veut plus financer  ce projet, Ader est contraint d'arrêter la fabrication de ses prototypes. Contraint aux secrets militaires, Ader ne dévoile qu'en 1906 ses vols après le vol de Santos Dumont. Une polémique est née entre Ader, Santos Dumont et les frères Wright pour la paternité du premier vol. Il prend sa retraite mais continue à dessiner des projets  (turbines, réacteurs...) mais il ne construit plus rien. Il meurt le 3 mai 1925 à Toulouse après une reconnaissance tardive de la France.