Colette

 


COLETTE : Sidonie, Gabrielle (Saint-Sauveur-en-Puisaye 1873 – Paris 1954).
          Elle est née le 28 janvier 1873 dans l’Yonne, dans une famille modeste dont le père est militaire avec le grade de capitaine. Elle est la dernière de la famille (Juliette, Léopold et  Achille sont ses demi-frère et sœur). Elle fait ses études dans le village de Saint-Sauveur-en-Puisaye. A la suite de déboires financiers, la famille s’installe à Châtillon-Coligny en 1891. Le 15 mai 1893, elle épouse Henri Gauthier-Villars dit Willy. Celui-ci la présente dans des salons littéraires et musicaux parisiens. Pour retracer cette période elle commence à écrire la série des Claudine, que Willy signe de son propre nom. Le couple se sépare en 1906 et Colette signe ses livres de son nom. Colette se produit au music-hall avec son amis Missy. Elle ne délaisse pas pour autant sa carrière littéraire. En 1912 elle est engagée au journal « le Matin » et elle épouse cette même année le rédacteur en chef Henry de Jouvenel, rencontré vers la fin 1909. En 1920, elle est nommée chevalier de la Légion d’Honneur. Elle se sépare de Jouvenel en 1923. En 1928 elle est promue officier de la Légion d’Honneur et le 9 mars 1935 elle est élue à l’Académie royale de langue et de littérature française de Belgique et épouse le 3 mars 1935 Maurice Goudeket, un courtier en perles. En 1936 elle est promue commandeur de la Légion d’Honneur. Pendant la guerre, elle séjourne en zone libre puis à Paris et écrit dans différent journaux « Gringeoire » hebdomadaire anti-sémite, « la Gerbe » pro-hitlérien. En décembre 1941 Maurice Goudeket, son mari et qui est juif, est arrêté par la Gestapo. Colette parvient à le faire libérer en février 1942, en faisant intervenir ses relations de Vichy et même l’ambassadeur d’Allemagne à Paris. En 1945 elle est élu à l’unanimité à l’Académie Goncourt et elle en devient la présidente en 1949. En 1953 elle est élevée à la dignité de grand officier de la Légion d’Honneur et reçoit la médaille du National Institute of Arts and Letters. Elle décède le 3 août 1954 dans son appartement du Palais-Royal à Paris. L’Etat lui fait des funérailles nationales. Elle à une  fille Colette Renée dit Bel-Gazou (1912-1981). Elles reposent toutes les deux côte à côte au cimetière du Père Lachaise de Paris. Ses principaux romans sont la série des Claudine, la Vagabonde (1910),  l’Entrave (1913),  le Blé en herbe (1923),  Gigi  (1944)