LA GUERRE DE CENT ANS

 

                                         

                              (1337 – 1453)

 

 L’ORIGINES DE LA GUERRE :

 

 

 

  

 

                         

                                                                 descendance de Philippe III

     A la mort de Charles IV, dernier fils de Philippe IV, le problème de la succession se pose de nouveau. En effet le roi est mort sans descendance. Edouard III d’Angleterre revendique le trône de France, car il est le petit-fils de Philippe IV. Sa mère, Isabelle, a épousé le 25 janvier 1308 Edouard II. Le Conseil des pairs de France écarte le roi d’Angleterre de la succession au trône en raison de la loi salique. Puisqu’une femme ne peu régner, ses enfants ne le  peuvent pas aussi. Il faut savoir que les suzerains anglais sont les vassaux du roi de France. Toute la partie ouest de la France sont des fiefs anglais. C’est Philippe VI de Valois, fils de Charles de Valois, frère cadet de Philippe IV,  qui est le nouveau roi de France. Edouard III prête hommage au nouveau roi. Philippe VI aides les écossais contre les anglais. Le roi d’Angleterre par son mariage avec Philippa de Hainaut, intrigue en Flandre contre les français et se révolte en 1337. Par rétorsion, Philippe VI confisque la Guyenne. Le 7 octobre 1337,  Edouard III envoie un archevêque pour déclarer la guerre.

 

 

 

 

 

                   carte de la France en 1330

 

 

 

 

 

 

 

      Au début, les deux nations entre en conflit par alliés interposés. La Flandre pour Edouard et l’Ecosse pour Philippe. La marine française avec le renfort de Génois, est supérieure et pille les ports anglais. La France imagine un blocus des principaux ports anglais. Lors de la bataille de l’Ecluse, en 1340,  la flotte française subit une sévère défaite et le rapport des forces navales est inversé. En 1345, la Flandre se rallie à la France et en 1346, les Ecossais sont vaincus par les troupes d’Edouard III. Celui-ci peu maintenant se consacrer entièrement à un débarquement en France. A cette époque la France est plus peuplée que l’Angleterre et la chevalerie française est la plus nombreuse et la plus aguerrie d’Europe. Le 26 août 1346, c’est la bataille de Crécy. Malgré sa supériorité, la chevalerie française est défaite par les archers anglais. Fort de ce succès, Edouard III prend Calais. Une trêve est signée. La peste noire qui sévit en 1349, les armées françaises vaincues, sont vécus par la population comme une punition divine et la légitimé de Philippe VI est remis en doute. Son fils, Jean II lui succède en 1350.  Le désordre s’installe, le commerce va de plus en plus mal et les mercenaires sans travail se regroupent pour former les Grandes Compagnies pour piller les campagnes. Jean II doit faire face aux complots que fomente Charles le Mauvais, petit-fils de Louis X, et qui se considère comme le prétendant au trône. Il tente d’opposer le roi et son fils Charles. Celui-ci est arrêté en 1356. Les seigneurs normands se rallient à Edouard III. Jean II lève une armée. A la bataille de Poitiers le 19 septembre, le roi est fait prisonnier avec son fils Philippe. Il signe le traité de Londres (1358), rançon de 4 millions d’écus et les anciennes possessions des Plantagenêt. Le dauphin, Charles, est nommé régent pendant la captivité du roi. Le mécontentement gronde. Le prévôt des marchands de Paris, Etienne Marcel, prend la tête des manifestations. Il fait assassiner deux maréchaux devant le dauphin. Celui-ci se réfugie à Compiègne et organise la reprise du pouvoir. Finalement Etienne Marcel est tué le 31 juillet 1358. Edouard III renonce à prendre Paris et fait signer le 

Traité de Brétigny (8 mai 1360).

 

 

 

 

 

 

 La France après les traités de Brétigny et de Guérande en 1365

 

    Territoires contrôlés par Édouard III 
 
    Territoires cédés par la France à l'Angleterre par le traité de Brétigny   
 
    Territoire du duché de Bretagne, allié aux Anglais
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      En 1364, à la mort de Jean II, sont fils Charles devient roi. Charles le Mauvais veut empêcher le roi de se faire couronner à Reims. Il est défait à la bataille de Cocherel (16 mai 1364) par Bertrand du Guesclin. Cette victoire permet au jeune roi de se faire couronner mais aussi de regagner la confiance royale dans le royaume. Charles V exporte la guerre aux pays voisins (Castille, Saint Empire). Après une trêve, les combats reprennent en 1368. Charles refuse d’engager ses armées dans des batailles rangées, il préfère la guerre d’escarmouches et de sièges avec Du Guesclin comme commandant. Peu à peu la reconquête des territoires et des places fortes perdues par le traité de Brétigny se rattachent de nouveaux au domaine royal. Pour rendre la population haineuse envers les Anglais, Charles V laisse faire les pillages et pratique la politique de la terre déserte. En 1375, la possession des terres est pratiquement la même qu’au début du conflit. Edouard III meurt le 21 juin 1377 et c’est son petit fils Richard (Richard II) qui lui succède. Charles ne lui survit que trois ans, il décède le 16 septembre 1380, et c’est son fils Charles (Charles VI) qui monte sur le trône. Ce jeune roi de douze ans ne gouverne  pas,  en effet se sont ses oncles qui dirigent les affaires n’hésitant pas à se servir dans le trésor royal pour leurs biens personnel. En 1382, Charles veut rétablir les impôts indirects, ce qui déclenche des émeutes, la révolte des Maillotins, dans Paris. Celle-ci est réprimée et de nombreuses arrestations et exécutions ont lieu. En 1388 il devient majeur et sa première action est de chasser ses oncles et de rappeler les anciens conseillés de son père. La guerre est interrompue car le roi Richard doit faire face lui aussi à une révolte. Dans les deux pays le trésor royal est vide. En 1392, Charles est prit d’un accès de démence, puis un autre en 1393 lors du bal des ardents. Ce sont ses oncles qui reprennent leur régence. En 1407 éclate la guerre entre Armagnacs et Bourguignons pour la prise du pouvoir. En Angleterre Richard II est destitué le 30 septembre 1399 et meurt le 14 février 1400 et c’est Henri IV, petit-fils d’Edouard III, qui monte sur le trône, mais il meurt le 20 mars 1413. C’est son fils Henri V qui monte sur le trône. Il se proclame roi de France et revendique la Normandie et l’Aquitaine. Le conseil de régence lui propose l’Aquitaine et la main de Catherine, la fille du roi. Il débarque et recommence la guerre. C’est la bataille d’Azincourt le 25 octobre 1415 et une nouvelle fois la chevalerie française est vaincue. Paris est sous la coupe des Armagnacs et la reine, Isabeau de Bavière, trouve refuge chez les Bourguignons. Les Parisiens las des abus, ouvrent les portes de Paris aux Bourguignons et 1418 les Armagnacs sont massacrés. Le dauphin Charles se proclame régent du royaume et prend la tête des Armagnacs et s’établit à Bourges. En 1419, Henri V, détient toute la Normandie exceptée le Mont Saint Michel. Le 21 mai 1420 est signé le Traité de Troyes, prévoyant à la mort de Charles VI c’est Henri V d’Angleterre qui hériterai de la couronne de France. Henri V épouse, Catherine, la fille de Charles VI et d’Isabeau de Bavière et il ce nome régent en 1421. En 1422 Henri V et Charles VI meurt. Henri VI  monte sur le trône d’Angleterre et Charles VII dauphin de France. La guerre est une nouvelle fois interrompue. En 1429, les Anglais, qui ont repris les armes, mettent le siège à Orléans. C’est une petite paysanne qui va sauver le royaume de France.   

 

 

 

 la France en 1429

 

  

 

    Territoires contrôlés par Henri V 
   
    Territoires contrôlés par le duc de Bourgogne 
   
    Territoires contrôlés par le Dauphin Charles 
   
    Principales batailles
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 L’épopée de Jeanne d’Arc :


    Jeanne d'Arc est née le 6 janvier 1412 à Domrémy dans les Vosges. Fille de Jacques d'Arc et d'Isabelle Romée, elle fait partie d'une famille de cinq enfants : Jeanne, Jacques, Catherine, Jean et Pierre. Simple paysanne, gardant les moutons. Elle est très pieuse, et aime se rendre, chaque dimanche, à l'église de Bermont, près de Greux, pour prier. La paroisse de Greux est située dans le Barrois mouvant. Ce qui fait de Jeanne d'Arc une sujette du duc de Lorraine, mais qui dépend d'un diocèse situé sur les terres du roi de France. Elle entent  à l'âge de treize ans les voix de Ste Catherine,  Ste Martine et de l’archange St Michel de "bouter les Anglois hors de  France" et de conduire le Dauphin sur le trône. Obéissant aux voix qu’elle entendait, Jeanne part à Vaucouleurs pour rencontrer le capitaine Robert de Baudricourt, le représentant du dauphin Charles. Elle le convainc de l’aider à obtenir une audience auprès du Dauphin. Une prophétie (que  beaucoup connaissaient) annonçait qu'une vierge provenant des marches de Lorraine sauverait le royaume perdu. En 1429 elle part pour Chinon retrouver le dauphin Charles (futur Charles VII) pour le faire sacrer à Reims. La légende veut qu’elle ait réussi à le reconnaître dans l’assemblée alors qu’il portait des vêtements simples. Elle lui fait part des voix qu’elle a entendues. Méfiant, Charles lui fait subir des interrogatoires menés par les autorités religieuses à Poitiers, qui vérifient entre autres sa virginité. Elle leur fait quatre prédictions : les Anglais lèveront le siège d'Orléans, le roi sera sacré à Reims, Paris rentrera dans le domaine royal de Charles et enfin, le duc d'Orléans reviendra de sa captivité en Angleterre. Charles accepte de lui confier une armée pour libérer Orléans des mains des Anglais. Dans la nuit du 7 au 8 mai 1429,Jeanne délivre Orléans. Elle poursuit son chemin en remontant vers Reims, soumettant de gré ou de force chacune des villes sur son passage. Le 17 juillet 1429, Charles est couronné roi de France dans la cathédrale de Reims en présence de Jeanne et prend le nom de Charles VII.  Elle fait le siège de Paris mais sans résultats. Le roi de France dissout l’armée. Jeanne repart néanmoins en campagne : désormais elle conduit sa propre troupe et donc rien ne la

 

                

                                                                                      

les trois étendards de Jehanne d'Arc. Ils étaient blanc, le Christ au jugement avec les deux archanges, saint Gabriel tenant une fleur de lys et saint Michel tenant l'épée et  l'inscription "Jesus  Maria"                                      

 

 

distingue des chefs de guerres indépendants, elle ne représente plus le roi. Ses troupes lutteront contre des capitaines locaux, mais sans beaucoup de succès. Le 4 novembre 1429, la Pucelle et Charles d'Albret s'emparent de Saint-Pierre-le-Moûtier. Le 23 novembre, ils mettent le siège devant La Charité-sur-Loire pour en chasser Perrinet Gressart. Pour Noël, Jeanne a regagné Jargeau suite à l'échec du siège. Jeanne est alors conviée à rester dans le château de la Trémouille à Sully-sur-Loire. Elle s'échappera rapidement de sa prison dorée, pour répondre à l'appel à l'aide de Compiègne, assiégée par les Bourguignons Elle fait le siège de Compiègne où elle est faite prisonnière le 23 mai 1430 par le Bâtard de Wandonne aux ordres de Jean de  

 

                                                   

 

                 Sceau et signature de l'évêque Pierre Cauchon, évêque de Beauvais et  ordonnateur du procès de Jehanne d'Arc. Ses restes seront retrouvés en 1931 ainsi que sa crosse et son  anneau  pastoral.                                                                                                                        

 

 

 

 

Luxembourg qui la vend aux Anglais pour 10 000 livres. C’est Pierre Cauchon, évêque de Beauvais et allié des Anglais qui instruit le procès. Elle est accusée d'hérésie et interrogée sans ménagement à Rouen. Elle est emprisonnée dans le donjon du château de Philippe Auguste. Son procès débute le 21 février 1431. Elle est jugée par l'Église, elle reste néanmoins emprisonnée dans les prisons anglaises, au mépris du droit canon. Si ses conditions d'emprisonnement sont particulièrement difficiles, Jeanne n'a néanmoins pas été soumise à la question pour avouer, c'est-à-dire à la torture. Or à l'époque, la torture était une étape nécessaire à un « bon procès ». Ils ne parviennent pas à établir un chef d'accusation valable : Jeanne semble être une bonne chrétienne, convaincue de sa mission. Le tribunal lui reproche par défaut de porter des habits d'homme et de  s'en remettre systématiquement au jugement de Dieu plutôt qu'à celui de « l'Église militante », c'est-à-dire l'autorité ecclésiastique terrestre. L'Université de Paris, alors à la solde des Bourguignons, rend son avis : Jeanne est coupable d'être schismatique, apostate, menteuse, devineresse, suspecte d'hérésie, errante en la foi, blasphématrice de Dieu et des saints. Jeanne en appelle au pape, ce qui sera ignoré par les juges. Sous la promesse orale du tribunal de l'incarcérer dans une prison ecclésiastique, Jeanne signe d'une croix l'abjuration de ses erreurs, reconnaissant avoir menti à propos des voix et se soumet à l'autorité de l'Église. Elle est alors renvoyée dans sa prison aux mains des Anglais. S'estimant trompée, elle se rétracte deux jours plus tard, endosse de nouveau des habits d'homme (dans des conditions obscures). Déclarée relapse le tribunal la condamne au bûcher et la livre au « bras séculier ». Le lendemain, 30 mai 1431, elle est brûlée vive  place du Vieux-Marché à Rouen. Elle rend l'âme en criant trois fois « Jésus ».  Selon les témoignages, elle est voilée et placée à plus de trois mètres de    hauteur. Charles VII ne fera rien pour sauver Jeanne, alors qu’il lui doit son trône. Pour se faire « pardonner » Charles quand il reprend Rouen, à la demande de la mère de Jeanne et sur décret du pape espagnol Calixte III, fait un nouveau procès. Il casse en 1456 le premier jugement pour « corruption, dol, calomnie, fraude et malice ». Le Pape ordonna à Thomas Basin, évêque de Lisieux et conseiller de Charles VII, d'étudier en profondeur les actes du procès de Jeanne d'Arc. Son mémoire fut la condition juridique du procès en réhabilitation. Après avoir enregistré les dépositions de nombreux contemporains de Jeanne, dont les notaires du premier procès et certains juges, il déclare le premier procès et ses conclusions « nuls, non avenus, sans valeur ni effet » et réhabilite entièrement Jeanne et sa famille. Il ordonne également l'« apposition d'une croix honnête pour la perpétuelle mémoire de la défunte » au lieu même où Jeanne est morte. La plupart des juges du premier procès, dont l'évêque Cauchon, sont morts entre temps. Au XIXe siècle, après la guerre de 1870, Jeanne fut surnommée la « bonne Lorraine » parce qu’elle était également originaire de cet endroit. Elle incarnait désormais l’espérance et la revanche des Français. Finalement, au début du XXe siècle, Jeanne était pratiquement un culte pour les monarchistes, les républicains, les catholiques et les laïcs. C’est grâce aux passions nationalistes qui ont précédé la Première Guerre mondiale que Jeanne a été béatifiée en 1909. Enfin, l’honneur ultime lui est octroyé en 1920 ; elle est canonisée par le pape Benoît XV, puis déclarée patronne de la France.

 

                                                                                               

 

 

 

 

 

 

 

 

portrait présumé de Jeanne d'Arc                                                  

  

 

 

 

 

 

                                                                                                           

 

  Cette tour faisait partie du château de Bouvreuil  à Rouen. C'est dans cette tour que fut présenté, à Jeanne, les instruments de torture.. Elle ne fut jamais enfermée dans cette tour mais dans une autre à côté où il ne reste que les fondations (tour de la Pucelle).                                              
                                                                                     

Ses compagnons :


 

Gilles de Rais ou Retz. Gilles de Montmorency-Laval, baron deRais, comte de Brienne,  dit  Gilles de Rais  (ou  Gilles deRetz ou  Gilles de Rays),  surnommé  Barbe-Bleue (né en  septembre  ou  octobre 1404  au  château de  Machecoul -  décédé le 26 octobre 1440 à  Nantes),  maréchal de France. Pendant la Guerre de Cent Ans, il combat au côté du roi de  France  Charles  VII,  il  emporta  d'assaut,  en 1427,  le  château  du  Lude, dont  il tua le  commandant. Il reprit encore aux Anglais la forteresse de Rainefort (Rennefort) et le château de Malicorne-sur-Sarthe, dans le comté du Maine. En 1429, il fut un des principaux capitaines qui aidèrent Jeanne d'Arc à faire entrer des vivres dans Orléans, et il se distingua à la prise de Jargeau le 12 juin 1429.  Lors du  sacre  de Charles VII,  mandaté « d'aller  quérir la Sainte Ampoule   » il est nommé maréchal de France par  ce  dernier  en  guise  de  récompense  pour  ses  valeureux  services. Il  était  de  plus conseiller et chambellan  du roi.  Après l’échec de la prise de Paris, il est discrédité et se retire dans ses terres au château de Tiffauges où il  viole  e t tue des  enfants. Il est condamné le 26 octobre 1440 à être pendu puis brûlé à Nantes. 

 

 

 

 

 

 

 

      Étienne de Vignolles : (né vers 1390 à Vignolles (Gascogne) et mort le 11 janvier 1443 à Montauban), dit La Hire. Il se rallie au Dauphin Charles en 1418 et se distingue contre les Bourguignons au siège de Coucy. En 1420 Il se dirige vers la Lorraine afin d'aider René d'Anjou, héritier du duc Charles II de Lorraine, agressé par  mais en est chassé par le duc de Bourgogne. Mais à partir de 1422, le duc de Lorraine se rallie aux Bourguignons et aux Anglais. La Hire et ses hommes brûlent alors 18 villages de la région. En 1424, il se dirige en direction du Maine. La Hire offre ses services au Bâtard d'Orléans, c'est alors qu'avec d'autres capitaines, il attaque et tient Le MansTalbot en 1428. En 1429, il suit Jeanne d’Arc à partir de Blois (22 avril). Il combat à ses côtés au siège d’Orléans, fait des prodiges de valeur lors des batailles de Jargeau et de Patay. Après la capture de Jeanne d’Arc, il s’approche de Rouen en 1431 pour tenter de délivrer l’héroïne, mais tombe lui-même aux mains des Anglais et fut fait prisonnier. Il était compagnon de Jean Poton de Xaintrailles. Ayant réussi à s’échapper l’année suivante du donjon de Dourdan, il reprit la guerre en Artois, en Île-de-France et en Picardie, remporte notamment une victoire à Gerbevoy (1435), mais multipliant aussi les actes de cruauté et les pillages. Étienne de Vignolles est fait seigneur de Montmorillon en janvier 1436, capitaine général de Normandie et seigneur de Longueville. Il épouse Marguerite de Droisy dont il n’a pas d'enfant. Il meurt des suites de ses blessures à Montauban, où il avait accompagné le roi Charles VII. Son tombeau était orné d'un gisant le représentant, mais il disparut à la Révolution.     

 

 

 Jean Poton, seigneur de Xaintrailles, gentilhomme de Gascogne, maître de l’Écurie du roi, bailli de Berry et sénéchal du Limousin, prit part à la Guerre de Cent Ans et en particulier à la bataille de Verneuil en 1424. Il se fait remarquer par son courage, son audace, son ardeur contre les Anglais au cours de la guerre de Cent Ans. Fait prisonnier à Cravant, il est échangé contre John Talbot. S’attachant à Jeanne d’Arc dès son apparition, il participe et la seconde au siège d'Orléans où il est blessé, à Patay, et force les Anglais à lever le siège de Compiègne. Avec Étienne de Vignolles dit La Hire, il gagne la bataille de Gerberoy où il fait prisonnier le comte d'Arundel. Il prend une part active à la conquête de la Normandie et de la Guyenne. En récompense de tous ses loyaux services, le roi Charles VII le nomme maréchal de France en 1454 et lui donne la ville de Saint-Macaire. Il meurt au château Trompette à Bordeaux le 7 octobre 1461, sans postérité.

 

 

 

 

 

Sa vie en quelques dates :


                                                                                               
                                                                              

                                                                           amoirie de Jeanne




     1412:  6 janvier naissance de Jeanne d'Arc de  Jacques d'Arc et d'Isabelle Romée.
    1429:  Fin  février, départ pour Chinon depuis Vaucouleurs.
    1429: 6 mars, arrivée à Chinon.
    1429: 8 mai, libération d'Orléans.
    1429: 18 juin, victoire de Patay.
    1429: 17 juillet, sacre de Charles VII à Reims.
    1429:  Septembre, siège de Paris.
    1429: Novembre,  Jeanne et toute sa famille sont anoblis                                                  
    1430: Avril, jeanne s'enfuit de Sully.                                                                                      
   
1430: 23 mai capture de Jeanne au siège de Compiègne.                                                                                                                         

    1430: De mai à novembre, captivité à Beaulieu et Beaurevoir.                                                                                                               
    1430: Décembre,  elle est transférée à Rouen.
    1431: 9 janvier, début du procès, mené par Pierre Cauchon (évêque de Bauvais).
    1431:  24 mai, abjurations de Jeanne.
    1431:  29 mai, elle est  déclarée relapse (habits d'homme) et condamnée au bucher.
    1431:  30 mai, elle est brûlée vive place du vieux marché à Rouen.

 

 

 

La fin de la guerre :   

    A partir de 1431, les Anglais sont considérés comme des envahisseurs et de nombreux soulèvements voient le jour. En 1435 les Bourguignons, alliés des Anglais et sentant  le vent tourné, signent avec le roi de France Charles VII, la paix d’Arras. Avec ce traité, le rapport des forces bascule en faveur des Français. La reconquête de la Normandie s’effectue et de nombreuses villes basculent dans le camp des Français. Paris ouvre ses portes en 1436. Une nouvelle arme française apparaît sur les champs de bataille : la bombarde. En fait cette arme malgré son manque de précision et sa cadence de tir très faible, faisait tellement de bruit qu’elle effrayait et démoralisait les troupes ennemies, laissant place à des charges de cavaleries meurtrières. En 1444 une nouvelle trêve est conclue entre les belligérants. Charles VII en profite pour réorganiser son armée. La trêve est rompue en 1449. Charles VII décide de reprendre entièrement le duché de Normandie et il le fera en une année. Le 17 juillet 1453 à lieu la dernière bataille à Castillon. Les Anglais commandés par John Talbot et les Français par Jean Bureau. L’armée anglaise est taillée en pièce par l’artillerie française. Le 9 octobre est signé un nouveau traité au château de Montferrand qui donne pour toujours la Guyenne à la France.

 

                                       

 

                                                            plan de la bataille de Castillon le 17 juillet 1453


                         

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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