Voltaire

 


VOLTAIRE:  François, Marie Arouet dit, (Paris 1694 - 1778).
          Il est né le 210 novembre 1694 à Paris dans une famille riche et bourgeoise. Son père est  notaire. Il fait ses études chez les jésuites au collège de Clermont (aujourd’hui lycée Louis-le-Grand). Il préfère fréquenter les milieux littéraires et écrire des vers plutôt que de faire son droit. De 1717 à 1718 il est embastillé à la suite de vers jugés insolent envers le Régent. Le succès vient, en 1718, avec "OEdipe", et plus tard avec le "Poème de la Ligue" écrit en 1723. Après une querelle avec la chevalier de Rohan-Chabot, il retourne à la Bastille pour cinq mois. A sa sortie il s’exile à Londres de 1726 à 1729. Il en fait l’éloge dans les Lettres philosophiques écrit en 1734, qui soulève un scandale et il accepte l’hospitalité de la marquise du Châtelet de Cirey, en Lorraine. En 1747, il écrit le conte philosophique "Zadig ou la Destiné". De 1744 à 1747, Louis XV lui rend grâce. Puis il rentre au service de Frédéric II de Prusse (1750-1753), en la qualité de correcteur des vers de son hôte. Fâché avec son protecteur, il rentre en France en 1753. En 1755, son poème "La Pucelle", scandalise les catholiques, tandis que son "Essai sur les mœurs", en 1756, attire contre lui les protestants. Cette même année,  il se brouille avec Rousseau. En 1759, il achète une maison à la Ferney. Il écrit, en 1759, un autre conte philosophique, "Candide  ou l’Optimisme". Il se fait connaître aussi par ses campagnes en faveurs des victimes d’erreurs judiciaires telle que Callas, Sirven, La Barre, Lally-Tollendal). En 1788, lors de la représentation de sa pièce "Irène", les Parisiens lui fait un triomphe. Il incarne “l’esprit français”de son siècle. Ce grand philosophe lutta  tout au long de sa vie, à la défense de la liberté, de la tolérance et de la justice. Il est élu à l’Académie française en 1746. Il meurt à Paris le 30 mai 1778. Ses cendres sont transférées au Panthéon de Paris le 11 juillet 1791 après une cérémonie grandiose. Par un hasard de l'Histoire, sa tombe se trouve en face de celle de Jean-Jacques Rousseau, qu'il n'appréciait guère. Ses principales oeuvres sont  "Brutus" (1730), "Lettres anglaises ou lettres philosophiques" ( 1734), "Eléments de la philosophie de Newton" (1738), "Le fanatisme ou Mahomet le prophète" (1741), "Le siècle de Louis XIV" (1751), "L'ingénu" (1757)....