Ampère
AMPERE: André-Marie (Lyon 1775 - Marseille 1836).
Né le 20 janvier d'un père négociant puis juge de paix et officier de police du canton de la Halle aux blés. Son père, fervent disciple de Jean-Jacques Rousseau, lui enseigne le latin puis les mathématiques. Il n'ira jamais à l'école. A treize ans il compose un traité des sections coniques en suivant son inspiration. L'abbé Daburon, un ami de son père, lui donne des notions de calcul différentiel et intégral. Doué d'une mémoire étonnante, il étudie l'encyclopédie de Diderot et d'Alembert. En 1793 un drame se déroule dans la vie du jeune Ampère, son père est jugé et est exécuté le 25 novembre. Pendant un an Ampère vit prostré, puis compose des poèmes épiques et des tragédies. Vers 1796, il donne des leçons de mathématiques, de chimie et de langue dans sa ville de Lyon, puis en 1801 il part enseigner la phyisique-chimie à Bourg. Mais une autre tragédie va endeuiller sa vie, sa femme meurt en 1804. Il quitte Lyon pour Paris où il devient répétiteur à l'Ecole Polytchnique puis à trente trois ans il est Inspecteur Général de l'Université. En 1814 il entre à l'Académie des Sciences dans la section géométrie. Il meurt le 10 juin 1836 lors d'une inspection à Marseille. Il à été marié en premières noces à Julie Caron en 1796, un fils naîtra Jean-Jacques (historien , écrivain). En secondes noces, il épouse Jeanne-Françoise Poto, une fille naîtra, Albine. On doit à Ampère de nombreuses découvertes majeures: constitution atomique de la matière, sur les molécules, théorie de l'électrodynamique, la relation entre l'électricité et le magnétisme, règle du bonhomme d'Ampère ou la règle des trois doigts, l'électro-aimant....Il est membre de la Légion d'Honneur et membre de nombreuses sociétés savantes.