Charette

 

 
CHARETTE  DE  LA  CONTRIE
: François, Athanase de (Couffé 1763 - Nantes 1796).
          A seize ans il est aspirant de marine. Il se lie avec Las Cases, le futur secrétaire de  Napoléon en exil. Il prend sa retraite en 1790. Au début de la Révolution, il émigre à Coblence. De retour en France, le 10 août 1792, lors du massacre de Tuileries, il échappe de peu à la mort. De retour en Vendée, il est furieux contre les bourgeois qui accaparent  les terres lors de la vente des biens nationaux, et aussi qu’ils peuvent payer un remplaçant lors de la souscription. Toutes ces abus plus l’exécution du roi et les poursuites contre le clergé, provoqueront l’insurrection de la Vendée. Il devient un des chefs de la rébellion, après le massacre de Machecoul en 1793. Il occupe Pornic, puis Chalone, Fontenay-le-Comte, Saumur, Angers, contrôlant ainsi un vaste territoire. Mais en juin 1793, devant Nantes leur général en chef, Jacques Cathelineau est mortellement blessé. Pour en finir avec cette insurrection, la Convention envoie Marceau et Kléber. Les Vendéens, entraînés par La Rochejacquelein, sont défait à Granville. Les survivants de ce carnage seront emmenés à Nantes, mis dans des péniches que l’on fera couler "mariages républicains". Le 12 février 1795 est signé le traité de La Jaunaie. Mais la trève est brève. Le 27 juin 1795 les émigrés débarque dans la presqu’île de Quiberon, qui sont aussitôt arrêtés. Le 23 mars 1796, à la suite d’une escarmouche, il est blessé capturé et ramené à Nantes. Il est jugé le 29 mars et condamné à être fusillé aussitôt. C’est lui qui commandera le peloton d’exécution, et refusera d’avoir les yeux bandés.