Hugo

 


HUGO:  Victor, Marie (Besançon 1802 -Paris 1885).
          Il est né le 26 février 1802 à Besançon où son père, général d’Empire est en garnison. Il passe son enfance à Paris et fait ses études au lycée Louis le Grand. Il suit son père à Naples et en Espagne. Il fonde en 1819 avec ses frères une revue « le conservateur littéraire ». Son premier recueil de poèmes, odes, paraît en 1821 et obtient de Louis XVIII une pension. Il participe aux réunions du  Cénacle de Charles Nodier, à la bibliothèque de l’Arsenal, berceau du romantisme, qui aura une grande influence. En 1827 il publie  Cromwell qui fait éclat et il dénonce l’unité de temps et de lieu et c’est avec Hernani (1830) qu’il met véritablement en pratique ses théories. Il s’impose comme le porte-parole du romantisme aux cotés de Gérard de Narval et de Théophile Gautier. A partir de cette époque, Hugo ne cesse d’écrire aussi bien des romans (Notre Dame de Paris en 1831, les Misérables en 1862, les Travailleurs de la mer en 1866..), des poésies ( les Chants du crépuscule en 1835, les Châtiments en 1853, les Contemplations en 1856…), des pièces de  théâtre (le Roi s’amuse en 1832, Ruy Blas en 1838, Lucrèce Borgia en 1833…). Il est élu à l’Académie française en 1841. En 1843, après le drame de la mort de sa fille Léopoldine, il s’adonne au spiritisme. Il entame une carrière politique et est élu à l’Assemblée constituante en 1848 et il prend positions contre la peine de mort, la misère, l’ordre moral et religieux. Il soutient la candidature du prince Louis Napoléon en 1848 mais s’oppose à lui en 1849. Après le coup d’Etat du 2 décembre 1851, il s’exile à Bruxelles puis à Jersey et enfin à Guernesey. En 1852 il écrit Napoléon le petit un pamphlet contre Napoléon III. Après la Commune (1871), il est expulsé de Belgique alors qu’il héberge des communards poursuivit dans Paris, il trouve refuge au Grand Duché du Luxembourg. De retour en France en 1871, il entreprend la rédaction de la Légende des siècles, recueil de poésie. Il meurt le 22 mai 1885 à Paris et il est enterré au Panthéon. Il s’est marié en 1822 avec Adèle Foucher et de cette union cinq enfants naissent. Une seule survivra à Victor Hugo, Adèle qui mourra en 1915 mais séjournera de longues années en maison de santé. Victor Hugo eu beaucoup de maîtresses dont la principale est Juliette Drouet, une comédienne rencontré en 1833 et qui restera à ses côtés pendant près de cinquante ans.