Laennec
LAENNEC: René, Théophile, Hyacinthe (Quimper 1781 - Ploaré 1826).
Il est né le 17 février 1781 à Quimper d’un père avocat. A cinq ans sa mère meurt de tuberculose et le jeune Laennec est élevé par son oncle, Guillaume Laennec, médecin-chef de l’Hôtel Dieu de Nantes. Il fait ses études à Nantes. En 1795 il est nommé aide chirurgien de 3ème classe (étudiant en médecine militaire), et 1797 il est envoyé à Brest avec le grade de chirurgien de 3ème classe puis par concours il devient chirurgien de 2ème classe, ce qui lui permet de poursuivre ses études à Paris. En 1801 il suit les cours de Corvisart, Pinel et de Bichat et s’oriente vers les affections thoraciques. Il commence à publier des articles dans des revues médicales. En 1803 il est reçu premier au concours général de médecine et de chirurgie et il ouvre son propre cours d’anatomie pathologique. En 1804 il est reçu docteur et comme membre actif de la Société de l’Ecole Nationale il publie de nombreux articles. Il se consacre à l’anatomie pathologique. Médecin recherché, il soigne les grands mais ne néglige pas les pauvres. En 1816 il est nommé à l’hôpital Necker où il enseigne la pathologie médicale. Cette même année grâce à des enfants qui jouaient avec un morceau de bois il invente le stéthoscope. C’est lui le premier qui fait des auscultations médiates, c’est à dire à l’aide d’un cylindre creux appelé plus tard stéthoscope. C’est avec lui que commence la pathologie du poumon, du foie et du cœur. En 1820, atteint de tuberculose, il se retire sur ses terres de Bretagne. En 1822 il donne sa première leçon au Collège de France puis en 1823 il est titulaire d’un siège à l’Académie de Médecine et l’année suivante il reçoit la croix de la Légion d’Honneur. Mais sa santé s’altérant de plus en plus, il se retire dans son manoir breton de Krelouarnec où il meurt le 13 août 1826 de tuberculose qu’il a admirablement décrit. Il s’est marié le 16 septembre 1824 avec Jacquette Guichard.