Pascal
PASCAL: Blaise (Clermont 1623 - Paris 1662).
Il est né le 19 juin 1623 à Clermont, en Auvergne, dans une famille de petite noblesse dont le père est juriste et il est très intéressé par les mathématiques. Il perd sa mère à l’âge de trois ans. Dès sa jeunesse, il se livre à des travaux scientifiques et à seize ans rédige, en latin, un Essai sur les coniques. En 1642, à dix-neuf ans, il invente une machine arithmétique, « la Pascaline ». Il entreprend ensuite d’importantes études sur la pesanteur de l’air et le vide, reprenant les travaux de Galilée et de Torricelli. Il jette les bases du calcul des probabilités. Il étudie le calcul infinitésimal et l’analyse combinatoire. Dès 1646, il est en relation avec le milieu janséniste de Port-Royal, mais il mène une vie mondaine assez brillante jusqu’en 1654 où, sous l’influence de sa sœur Jacqueline, religieuse de Port-Royal, il se tourne définitivement vers la religion, après l’expérience mystique de la nuit du 23 novembre 1654, consignée dans le Mémorial. Il prend le parti des jansénistes contre les jésuites. Il écrit de 1656 à 1657, sous un nom d’emprunt, Les Provinciales, dix huit pamphlets, où il déploie toutes les ressources de son esprit, de sa logique et de son ironie. Vers 1656, il conçoit l’idée d’une Apologie de la religion chrétienne, à l’adresse des incrédules, mais il meurt le 19 août 1662 à Paris, sans l’avoir terminée. Des fragments de cet ouvrage furent groupés et publiés, en 1670, après sa mort dans les Pensées. Pascal nie toute certitude logique absolue, s’interroge sur la nature de l’homme, de sa destinée et en conclu que la religion seule peut lui venir en aide.