Proust
PROUST: Valentin, Louis, Georges, Eugène, Marcel (Auteuil 1871 - Paris 1922).
Il est né le 10 juillet 1871 à Auteuil, près de Paris, dans une famille bourgeoise dont le père est médecin et sa mère d’une famille juive riche et cultivée. Le jeune Marcel souffre dès son plus âge de crises d’asthme chronique. Il poursuit ses études au lycée Condorcet de Paris. Après son service militaire au 76ème régiment d’infanterie à Orléans il suit des courts à l’Ecole libre des sciences politiques puis à la Sorbonne. Son goût pour l’écriture se manifeste dès le lycée et il publie son premier ouvrage en 1896, "les plaisirs et les jours", un recueil de nouvelles d’essais et de poèmes, mais celui-ci a peu de succès. Pendant plusieurs années, Proust traduit et commente les œuvres de l’historien d’arts anglais, John Ruskin. En février 1907, il publie dans le Figaro "Sentiments filiaux d’un parricide" où apparaissent deux éléments fondamentaux de sa future psychologie : La mémoire et la culpabilité. D’autres articles suivent pendant entre 1907 et 1908. Toujours dans le Figaro, il écrit, en 1908, une série de pastiches imitant le style de Balzac, Michelet, Flaubert, Sainte-Beuve. Pendant le même temps il se consacre à écrire plusieurs essais critique littéraire, artistique et sociologique. En 1909 l’essai contre Sainte-Beuve devient un roman que Proust écrira jusqu’à sa mort. Il adopte en 1913 le titre original de "A la recherche du temps perdu", œuvre majeur dans la carrière de Proust. En 1913 est publié la première partie du roman : "Du côté de chez Swann". Après la guerre il publie en 1919 "A l’ombre des jeunes filles en fleurs", qui obtient le prix Goncourt. Cette même année il est fait chevalier de la Légion d'honneur. Il fait paraître encore quatre romans "Le côté de Guermantes I" (1920), "Le côté de Guermantes II" et "Sodome et Gomorrhe I" (1921), "Sodome et Gomorrhe II" (1922). Peu de temps après le 18 novembre 1922, il meurt d’une pneumonie. La suite de son œuvre que Proust a achevé mais n’a pas complètement révisé, est publié par son frère Robert avec l’aide de Jacques Rivière. Les romans posthumes sont : "La prisonnière" (1923), "Albertine disparue" (1925), "Le temps retrouvé" (1927).