Rimbaud

 


RIMBAUD: Jean, Nicolas, Arthur (Charleville 1854 - Marseille 1891).
          Il est né le 20 octobre 1854 à Charleville dans les Ardennes. Son père est officier d’infanterie, entrevoie très rarement sa famille et l’abandonne définitivement en 1860. Restée seule, madame Rimbaud s’occupe de ses quatre enfants et leur donnent une éducation stricte et sévère. Arthur est un élève brillant et écrit ses premiers vers, en latin, en 1865. Il est épris de lecture et grâce à l’arrivée d’un jeune professeur, monsieur Georges Izambard qui lui ouvre sa bibliothèque, il peu assouvir sa passion. L’année 1870 commence par la publication de son premier poème, "Les Etrennes des orphelins", et le début d’une révolte, d’abord contre sa mère qu’il juge austère et dévote puis contre la bourgeoisie de Charleville. Il fait sa première fugue à Charleroi, puis à Paris où il est arrêté et jeté en prison pour un billet de train non valide. C’est son ancien professeur Izambard qui le tire de ce mauvais pas et l’emmène à Douai, chez ses tantes. Il revient à Charleville en septembre mais fuguera encore plusieurs fois mais revenant toujours à son port t’attache : Charleville. En 1871, quand éclate La Commune, il prend partie pour les insurgés et écrit de nombreux poèmes sur ses évènements. Cette année là il fait la connaissance avec Paul Verlaine. Cette amitiés particulière fait de ruptures et de réconciliations cessera en 1875. Le caractère violent de Rimbaud l’emmènent à des excès, et le poète qui était jugé comme un génie est rejeté par le milieu littéraire. Il s’exile, avec Verlaine, à Londres. Il sillonne une partie de l’Europe, souvent à pied, mais revient toujours à Charleville. En 1878 il se rend à Alexandrie et à Chypre mais regagne Charleville pour soigner une fièvre typhoïde. Il repart pour Alexandrie en 1880. En Afrique il est tour à tour simple ouvrier puis contremaître des trieuses de café, gérant d’un comptoir commercial et même trafiquant d’armes. En 1891 il tombe malade, il souffre du genoux droit, début d’une tumeur. Il regagne la France et est amputé de la jambe droite à l’hôpital de la Conception, à Marseille. Il repart quelque temps plus tard pour Charleville mais revient à Marseille où il meurt le 10 novembre 1891. Ses obsèques sont célébrées à Charleville le 14. Ses principaux œuvres sont : Les Etrennes des orphelins (1870),  Le Bateau ivre ( 1871), Une Saison en enfer ( 1873),  Illuminations (1875)...