Rodin

 


RODIN :  François, Auguste, René (Paris 1840 – Meudon 1917).
          Il est né le 12 novembre 1840 à Paris dans une famille modeste. En 1854 il est admis à l’école spéciale de dessin et de mathématiques, dite « la petite école » et suit les cours de Lecoq de Boisbaudran et du peintre Belloc. Un an plus tard il découvre la sculpture. En 1857 il quitte « la petite école » et tente par trois fois d’entrer à l’école des Beaux-Arts mais sans succès. En 1862, frappé par le décès de sa sœur Maria, il entre au séminaire chez les Pères du Très-Saint-Sacrement. Sur les conseils du père supérieur qui l’encourage à poursuivre dans la carrière artistique, il quitte le séminaire un an plus tard. Il débute sa collaboration avec Carrier-Belleuse. En 1866, naissance de son fils Auguste- Eugène Beuret dont la mère, Rose, lui sert de modèle. En 1870 il est mobilité dans la Garde Nationale avec le grade de caporal, mais est réformé pour sa myopie. Il rejoint à Bruxelles Carrier-Belleuse. Il le quitte en 1872 et s’associe au sculpteur belge Antoine-Joseph Van Rasbourg. En 1875, il part  en Italie étudier Michel-Ange. En 1877 il expose "L’Age d’airain" au Cercle artistique et littéraire de Bruxelles puis à Paris  mais il est accusé d’avoir moulé sa figure sur nature. Il travail  à la Manufacture de Sèvre de 1879 à 1882. L’Etat lui achète plusieurs œuvres et passe des commandes. Il fait la connaissance de Camille Claudel en 1883 et elle participe à la création des "les Bourgeois de Calais". Cette passion amoureuse durera quinze ans. Il est fait chevalier de la Légion d’Honneur en 1887. Il illustre les fleurs du mal de Baudelaire. L’Etat lui commande "le Baisé" pour l’Exposition universelle de Paris de 1889. Membre fondateur de la Société Nationale des Beaux Arts, il obtient la même année la commande du Monument de Victor Hugo. En 1893, il succède à Dalou au poste de Président de la section sculpture et vice-président de la Société Nationale des Beaux Arts. Lors d’un séjour à Giverny, chez Monet, il fait la connaissance de Cézanne. Lors de l’Exposition Universelle de 1900, il reçoit la consécration internationale. Il est nommé Chevalier de l’Ordre de Léopold de Belgique et Commandeur de la Légion d’Honneur en 1903. Le Pavillon Rodin de l’Exposition Universelle de 1900 est démonté et reconstruit dans sa propriété de Meudon et il devient son atelier. En 1906, "le Penseur" est placé devant le Panthéon. En 1908, il s’installe à l’hôtel Biron, aujourd’hui musée Rodin. Il est fait Grand Officier de la Légion d’Honneur en 1910 et l’année suivante l’Etat lui passe commande pour un buste de Pierre Puvis de Chavannes pour le Panthéon.. Une salle Rodin est inaugurée en 1912 au Métropolitan Museum de New-York. En 1913 Camille Claudel est internée. Lors de la première Guerre mondiale, Rodin se réfugie en Angleterre. En 1916, très malade, Rodin fait donation à l’Etat français de son hôtel particulier, de son atelier et de sa collection d’art. Il reçoit la commande pour un monument à la mémoire des combattants de Verdun. Il meurt le 17 novembre 1917 à Meudon peu après Rose Bleuret qui l’a épousé 29 janvier et qui décèdera le 14 février, après 53 ans de vie commune. Ils sont enterrés à Meudon et le Penseur veille sur eux  Ses principales œuvres sont "l’Age d’airain" en 1877, "Saint Jean-Baptiste" en 1878, les Portes de l'enfer  de 1879 à 1900, "le Penseur" en 1882, "les Bourgeois de Calais" en 1885, "le Baisé" en 1886, "Balzac" 1898…