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Soult

 


SOULT:  Jean de  Dieu, duc de Dalmatie, (Saint-Armans-la-Bastide 1769 - 1851).
          Il est né le 29 mars 1769 d’un père notaire. Il est destiné à reprendre l’étude de son père. Orphelin très jeune, il s’engage à quatorze ans dans l’Armée royale. Sa première paie permet la non saisie des meubles. Après deux ans de service il démissionne et s’essaie à la boulangerie mais très vite se réengage. Il est nommé instructeur au 1er bataillon, du premier régiment de volontaires du Haut-Rhin avec le grade de sous-lieutenant (1792).  Il participe aux guerres Révolutionnaires et en gravit tous les échelons militaires. A la bataille de Fleurus en 1794, âgé de 25 ans, il est nommé général de brigade. Pendant les cinq années suivantes il est sous les ordres de Jourdan, Moreau, Kléber et Lefebvre. Il est promu général de division en 1799. Il est sous les ordre de Masséna dans l’armée d’Helvétie où il se bâtit une réputation militaire. Il prend part à la campagne d’Italie et en 1800 Bonaparte le charge de pacifier le Piémont. En 1804 il est fait maréchal et Grand Aigle de la Légion d’Honneur. Il commande le camp de Saint-Omer avec une discipline sévère ce qui lui vaut le surnom de « Bras de fer ».  Dans la bataille d’Austerlitz (2 décembre 1805), il joue un rôle essentiel en enlevant le plateau de Pratzen. Il participe aux campagnes de Pologne et de Prusse, Iéna (14 octobre 1806), Eylau (8 février 1807)). Il prend part a la guerre d’Espagne (il est fait duc de Dalmatie), et s’avance jusqu’au Portugal où il est pressentie pour être le futur roi. Après sa victoire en Andalousie, il en devient gouverneur (1810), mais devant les victoires de Willington (1812) il est contraint à la retraite.  En 1813 après un bref passage en Allemagne, il est de nouveau envoyé en Espagne pour contrer la progression de Wellington qui a une armée plus fort que la sienne. Il est battu et doit repasser la frontière. Il résistera jusqu’à l’abdication de Napoléon. Il se dit royaliste et est nommé ministre de la Guerre (3/12/1814 – 11/03/1815). Louis XVIII le fait Commandeur de Saint Louis (1814) Lors des Cent jours, il se rallie à Napoléon et celui-ci lui pardonne ses proclamations « d’usurpateur et d’aventurier ». A Waterloo (18 juin 1815) il combat vaillamment. Après la défaite il se retire dans son château de Soulberg. Il est rétabli dans ses titres en 1820. Il devient Pair de France sous Charles X (1827). Sous Louis Philippe il est ministre de la Guerre (1830) et il est plusieurs fois Président du Conseil. Il est l’ambassadeur de la France pour le couronnement de la reine Victoria, prélude d’une carrière de ministre des Affaires Etrangères. Il se retire de la politique en 1847 et se retire dans son village natal et meurt le 19 novembre 1851 quelques jours avant le coup d’Etat de Louis Napoléon (2 décembre 1851).