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Villon

 

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VILLON :  François  de Moncorbier dit ( Paris 1431 ou1432 – disparu en 1463).
          Orphelin de père, il est confié à Guillaume de Villon, chanoine et chapelain de Saint-Benoît-le-Bétourné. Et qui l’envoie faire ses études à Paris. En 1432 il a une maîtrise ès arts de l’université de Paris. François néglige ses études. En 1455 il commet son premier méfait sur la personne du prêtre Philippe de Sermoise, qui est blessé mortellement. Celui-ci sur son lit de mort lui pardonne et François n’est pas inquiété. La nuit de Noël 1456, il participe au vol avec effraction au Collège de Navarre et François Villon est obligé de fuir  Paris et part pour Angers où on pert sa trace. On le retrouve en 1457 à Blois, à  la cour de  Charles d’Orléans le père du futur Louis XII. Il y compose des ballades, mais il doit quitter Blois à la suite d’une ballade mettant en cause le favori de Charles. En 1458 apprenant que Charles est à Vendôme, il lui fait parvenir deux ballades, mais il n’est pas reçu à la cour. En 1451 il est emprisonner à Mehun où il compose des poèmes. Il est libéré quelques mois plus tard mais pert son statut de clerc. Il compose des poèmes pour le roi mais celui-ci l’ignore. Il décide de regagner Paris. Il écrit des ballades pour se faire pardonner, mais replonge assez vite dans les bas-fonds parisiens. En 1462 il est arrêté pour vol et l’affaire du collège de Navarre ressurgie. Il obtient la liberté en échange du remboursement de sa part de butin, mais cette liberté est de courte durée car il est impliqué dans une rixe. Emprisonner au Châtelet, torturé puis promis à la potence, c’est là qu’il écrit La Ballade des pendus, il voit sa peine commuée en dix ans de bannissement. C’est après cet ultime épisode que l’on pert toutes traces de lui. Il est considéré par les romantiques comme le précurseur des poètes maudits. Principaux poèmes : "Le Lais" (1457), "Epître de Marie d’Orléans" (1457), "Ballade Franco-Latine" (1458), "Ballade contre les ennemis de la France" et "Requeste au prince" (1461), "la ballade des pendus" (1462), "Louanges à la cour" (1463).