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OUDINOT

 

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OUDINOT: Nicolat Charles, duc de Reggio (Bar-le-Duc 1767 - Paris 1847)

      Il est né le 25 avril 1767 à Bar-le-Duc, dans la Meuse. Il est le fils d'un artisan brasseur. Il s’engage dans un régiment d’infanterie à 17 ans. Cédant aux instances paternelles, il quitte le service en 1787 et revint à Bar-le-Duc. Lorsque éclate la Révolution il rejoint les rangs de l’armée. Il est désigné en 1790 comme chef de légion, commandant la Garde nationale du département. Il défend le château de Bitche, attaqué par les Prussiens, les force à battre en retraite et fait 700 prisonniers. Il est élu à la majorité des suffrages lieutenant-colonel du 3ème bataillon des volontaires de la Meuse. Il devient général de brigade le 2 juin 1794. Il rejoint l’armée. Il reçoit cinq blessures dans le combat de Neckerau (18 octobre). Fait prisonnier il est échangé en janvier 1796. Il sert ensuite sous Moreau et passe en 1799 dans l’armée d’Helvétie. Masséna, dont il est le chef d’état-major pour la prise de Zurich et de Constance, le nomme général de division. Il prend part à toutes les grandes campagnes du Consulat et de l'Empire, à l'exception de celles d'Espagne et du Portugal. Il est nommé successivement inspecteur général, commandant d’une division du camp de Bruges (1803), il reçut, en 1805, la grand-croix de la Légion d’honneur. En février 1805, il reçoit le commandement en chef des grenadiers réunis, soldats d'élite qui est plus connus que sous le nom de "Grenadiers d'OUDINOT". Il contribue à la victoire d'Austerlitz (2 décembre 1805). Il rend de précieux services en 1806 durant la campagne de Prusse, il enlève Ostrolenka par une brillante charge de cavalerie. Il rend de précieux services en 1806 durant la campagne de Prusse. Se couvre de gloire face aux Russes à Friedland (juin 1807). Le 25 juillet 1808, l'Empereur lui accorde le titre de comte de l'Empire avec pour dotation le domaine d'Inowaclo (Pologne). Cette même année, gouverneur d’Erfurt, il organise l’entrevue entre Napoléon et Alexandre 1er. L’Empereur le présente au tsar comme le «Bayard de l’armée française». En 1809, il continue son glorieux parcours, avec comme sommet  Wagram (6 juillet 1809) où il apporte la victoire par une intervention clairvoyante. Il reçoit le bâton de maréchal le 12 juillet et le duc de Raggio. Après avoir opéré l’occupation de la Hollande en 1810, gouverné Berlin en 1812, il commande le 26ème corps en Russie et dans la fatale retraite, il sauva les derniers débris de l’armée, en leur assurant, par des prodiges de valeur, le passage de la Bérézina. En 1813 il est battu par Bernadotte à Gross-Beeren. Il se rattrape à Wachau, où il bat le prince de Wurtenberg. C’est ensuite la campagne de France. Il est l’un de ceux qui le 4 avril 1814 à Fontainebleau, incitèrent  l'Empereur à l'abdiquer. Il se rallie à Louis XVIII qui lui confie le commandement de l’ancienne Garde impériale. Il est l’un des rares maréchaux à ne pas se rallier à Napoléon lors des Cent-Jours. Au retour de Louis XVIII, il devient major général de la Garde royale. En 1823, Oudinot dirige le 1er corps de l’expédition d’Espagne. En 1830, d’abord retiré dans ses terres, il est nommé grand-chancelier de la Légion d’Honneur en 1839 et gouverneur des Invalides en 1842. Il meurt le 13 septembre 1847.  Pendant sa carrière militaire, il a reçu trente-deux blessures sur les champs de bataille.