LEIPZIG

 ou Bataille des Nations  

                        

 

Poniatowski      DU 16 AU 19 OCTOBRE 1813    Blucher

  maréchal Poniatowski 1763 - 1813                                                                                                général Blücher 1742 - 1819

 

 

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                                                                                                   plan de la bataille

 

     Après le désastre de la campagne de Russie et les difficultés rencontrées dans la Guerre d’Espagne, une nouvelle coalition anti-française de plusieurs États majeurs comprenant la Grande-Bretagne, la Russie, l'Espagne, le Portugal, la Prusse, l'Autriche, la Suède et certains États allemands plus petits, se forme. Napoléon reconstitue une nouvelle armée à l'aide de recrues de plus en plus jeunes, « les Marie-Louise ». Il peut disposer d’une armée de 200000 hommes dont 60000 allemands prêts à trahir à la leipzig.jpgpremière défaite, une cavalerie trop faible mais de 600 canons. La Prusse déclare la guerre à la France le 17 mars 1813. Les coalisés, trop dispersés et mal unis, occupent la Saxe et avancent sur l’Elbe. Napoléon frappe le premier en entrant en Allemagne. Il remporte trois victoires à Lützen (2 mai), Bautzen et Wurschen (20-21 mai). Toutefois, dans le même temps, les maréchaux impériaux subirent de sérieux revers. Il doit aussi déplorer la perte du maréchal Béssières, tué par un boulet le 1 mai et du général  Dudoc tué lui aussi par un boulet le 23 mai. Les coalisés demandent une trêve qui est signé, le 4 juin, à contre cœur par Napoléon. Le 11 août l’Autriche entre guerre contre la France. Fin août les coalisés, avec 1 million d’hommes, convergent sur l’Elbe. leipzig1.jpgNapoléon ne peut aligner que 250000 hommes valides. Napoléon divise son armée en trois. Ney et Macdonald se portent au devant de Blücher, Oudinot et Davout à Hambourg, Napoléon à Dresde. Malgré une victoire, les armées des maréchaux Ney et Oudinot, subissent des défaites. Napoléon se prépare à marcher sur Berlin mais ses maréchaux le poussent à battre en retraite. Napoléon déplore la chute de la Westphalie, d'où Jérôme Bonaparte a pris la fuite, et la défection de la Bavière qui rejoignit le camp des coalisés. Napoléon, la mort dans l’âme réuni le reste de son armée et se repli sur Leipzig. Le 16 octobre, 300.000 coalisés dirigés par Schwarzenberg, Blücher, Bennigsen et Bernadotte, envahirent la plaine de Leipzig par le nord et par le sud. Les Français, installés sur la rive droite du fleuve Elster se préparent à l’affrontement. A Wachau où l'armée de Bohême, forte de 50 pièces d'artillerie, prend l'offensive le 16.  Napoléon parvint à contre-attaquer et à repousser Schwarzenberg. Au nord de la-bataille-de-leipzig.jpgLeipzig, l'armée de Silésie de Blücher s'en prit au corps de Marmont mais une manœuvre de flanc, commandée par Ney, mit un terme à la progression prussienne à Möckem. Le soir l’Empereur a gardé ses positions. Il se  trouve dans une situation critique, confronté à des forces très supérieures. L'Empereur tente de négocier un armistice, voyant aucune réponse lui parvenir, il décide de resserrer son dispositif autour de Leipzig pour y subir le choc des coalisés. Le 17 octobre, l'armée française se positionne en  arc de cercle autour de la ville. Les Alliés montent à l'assaut de l'ensemble de la ligne de front française espérant prendre les forces de Napoléon en tenaille. Au sud, les effectifs de Victor résistent à la pression autrichienne. Au nord, Marmont et Ney parviennent à repousser les assauts de Blücher. Le lendemain, 18 octobre, des combats sanglants se déroulent pour la possession des villages au tour de Leipzig. Les alliés prennent successivement les villages au prix de lourdes pertes. La situation des Français devient désespérée dans l'après-midi. Les Saxons et les Wurtembergeois (3 brigades et 40 canons) passent à   la-garde-imperiale.png               hussards-russes.jpg

                      la Garde impériale                                                                             Hussards Russes en tenue d'hiver

l'ennemi créant une large brèche dans l'aile gauche française et permettant la jonction des armées de Blücher et de Bernadotte. A la fin de la journée, l'Empereur prit la décision de battre en retraite, dont la couverture fut confiée à Poniatowski et MacDonald. Vers 2H00 du matin, l'armée française se mit à traverser l'Elster, sur le seul pont encore disponible. Les alliés réagissent et attaquent les Français pour les empêcher de traverser le fleuve. C’est la débandade côté Français, pour traverser. Le génie fait sauter le pont alors que beaucoup d’hommes sont encore sur la rive. Les corps d’armées de Poniatowski et de MacDonald se trouvent dès lors coupés du gros de l'armée.  Désespérés, certains Français, dont MacDonald, parviennent à franchir le fleuve à la nage.  Blessé, Poniatowski, fait maréchal la veille, se noie en l'imitant. La bataille de Leipzig est l’une des plus meurtrières. La coalition a perdu 90 000 hommes et Napoléon 60 000. Leipzig constitue une défaite totale pour Napoléon, la seconde de sa carrière après celle de Aspern-Essling. Napoléon réussit à sauver son armée grâce à sa retraite. Grâce à la destruction du pont, les alliés ne peuvent pas poursuivre les Français et obtenir une éclatante victoire. Napoléon recule vers la France en espérant le soutien de sa population. Wellington, qui a écrasé Joseph Bonaparte à la bataille de Vittoria, en Espagne, franchit les Pyrénées et pénètre en France. Pour l'Empire français, menacé de toutes parts, la fin s'annonçait. La Campagne de France commence jusqu'à l’abdication de Napoléon à Fontainebleau le 4 avril 1814.

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                                                                          lit de camp de Napoléon lors de toutes ses campagnes

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