MACDONALD

 

macdonald-1.jpg

MACDONALD: Etienne Jacques Joseph Alexandre, duc de Tarente (Sedan 1765 - Beaulieu sur Loire 1840)

     Il est né le 17 novembre 1765 à Sedan d’une famille exilée écossaise. Il s’engage en 1784 dans le régiment d’infanterie irlandaise de Dillon. Il est Fait capitaine après la bataille de Jemmapes (6 novembre 1792). Il est nommé général de brigade à titre provisoire le 26 août 1793. Il remplace Souham au commandement de la 1ère division de l’Armée du Nord. Avec le général Pichegru, il capture avec sa cavalerie la flotte hollandaise prise dans les glaces. Il est envoyé en Italie en avril 1798, et il est nommé gouverneur de Rome et des États pontificaux. Il doit faire face à de multiples insurrections. Il doit évacuer Rome face à la menace du général Mack, mais parvient à reprendre l’initiative et à récupérer la ville. Il démissionne le 11 janvier 1799. Battu à Trébie le 19 juin 1799, il doit évacuer l’Italie. Revenu en France, il appuie Bonaparte lors du Coup d'Etat du 18 Brumaire. En 1801, il est ambassadeur au Danemark. A son retour, deux ans plus tard, il se voit écarté des postes importants pour avoir, en 1804, soutenu Moreau sous lequel il a servi. En 1809 qu'il reprend le commandement d'une division en Italie. Il participe à la campagne d’Autriche. A Wagram, le 6 juillet, il prend la tête d’un corps de réserve qui exécute une charge décisive. Au soir de la bataille, Napoléon le fait Maréchal et Duc de Tarente. Il est le gouverneur de Gratz puis en 1810, il remplace Augereau à la tête du VIIème corps en Espagne. En 1812 il participe à la campagne de Russie. En 1813, il prend part aux batailles de Lützen, de Bautzen et de Leipzig. Là, il traverse à la nage l'Elster, où périt Poniatowski, et assiste, le 30 octobre, à la bataille de Hanau. Pendant la campagne de 1814, il commande l'aile gauche de l'armée, et assiste à Fontainebleau à l'abdication de Napoléon, à laquelle il contribue. C’est lui qui porte au Tsar Alexandre Ier l’acte d’abdication. Il se rallie ensuite à Louis XVIII. Il est fait Pairs de France le 4 janvier 1815, il est nommé par Louis XVIII à la tête des troupes chargées de défendre Paris face à Napoléon. Lorsque Louis XVIII décide finalement de quitter la capitale, il l’accompagne jusqu’à Menin, puis rentre en France. Il n’accepte aucun emploi lors des Cent-Jours. A la seconde Restauration, il est nommé grand-chancelier de la Légion d’Honneur. Il meurt en 1840 dans son château de Beaulieu.