WAGRAM

 

 

 

 

 macdonald              5 et 6 juillet 1809      archiduc-charles-1.jpg

      Macdonald 1765-1840                                                                                         archiduc Charles 1771-1847

 

bataille de wagram

     Après la bataille d’EsslingNapoléon à dû battre en retraite, il décide de rester sur l’ile de Lobau. Tout le moi de juin, Napoléon renforce ses positions. L’armée de Marmont et celle d’Eugène, ont rejoint la Grande Armée. Des ponts sur pilotis sont construits. Les forces en présence sont de 190000 hommes et 488 canons pour Napoléon et 140000 hommes et 450 canons pour l’archiduc Charles. Le front s’étire sur 15 km. Le 4 juillet vers 21 heures, l’armée française commence à traverser le Danube, favorisée par un orage qui détourne la vigilance autrichienne. Les Autrichiens attendent les Français sur une ligne de fortification entre Aspern et Essling (comme à la bataille d'Essling), mais ceux-ci franchissent le Danube non par l'ouest de l'île, mais par l'est. Vers 9 heures les Français sont maître des points d’appui nécessaires pour faire passer le reste de l’armée. Une fois les troupes françaises déployées, Masséna commande à gauche, Davout à droite. Tous deux ont une certaine liberté de manœuvre. Napoléon, qui est au centre avec Bernadotte et le prince Eugène de Beauharnais reçoit les informations, sur les ailes, en retard. Napoléon donne l’ordre d’attaquer par le centre. Les lignes autrichiennes sont enfoncées et doivent se replier sur Wagram. Le dispositif en équerre adopté par napoleon-a-wagram.jpgl'archiduc Charles, dans la plaine et sur le plateau de Wagram, surprend Napoléon. Une contre attaque oblige Bernadotte à stopper son avance. La journée se termine sans qu'aucun des deux belligérants n'ait pu faire la décision. Le 6 au matin, c’est l’archiduc Charles qui prend l’initiative de l’offensive, sur l’aile droite française et l’aile gauche. Davout réussi à repousser l’ennemi mais pour Boudet, à l’aile droite, la situation est critique. Il ordonne à Masséna de se porter sur l’extrême gauche pendant qu’il enverra Macdonald au centre. Celui-ci avance soutenue par une gigantesque préparation d’artillerie de 100 canons. Les Autrichiens sont décimés. La cavalerie autrichienne tente d’intervenir, mais vient se briser sur les lignes françaises. Voyant le désastre qui se prépare, Charles ordonne la retraite mais la cavalerie française épuisée ne peut les poursuivre. Ce n’est que partie remise. Elle est rejointe à Znaïm (10 –11 juillet) et décimée. Un armistice est signé le 12 juillet. Macdonald est fait, sur le champ de bataille, maréchal d’Empire. Cette bataille fait 50000 morts du côté autrichien et 35000 côté français. Cette victoire napoléonienne ne met pas fin à la cinquième coalition.

                                                  bataille-de-wagram-extrait.jpg                                                                               bataille de Wagram par Antoine-Jean Gros