LE PREMIER EMPIRE

                                             

   

                                               

 

Napoléon dans son habit de sacre                                          Napoléon en habit de sacre de François Gerard                          

 

 

                             LE PREMIER EMPIRE (1804 - 1815)

 

 

     Le Premier Empire commence le 18 mai 1804, quand le Sénat proclame Bonaparte, le Premier Consul, Empereur des Français, sous le nom de Napoléon Premier. Cette proclamation est plébiscitée le 6 novembre. Le couronnement a lieu le 2 décembre dans la cathédrale Notre Dame de Paris, en présence du pape Pie VII.

La troisième coalition.

 

     Le premier soucis de Napoléon est de donner à la France une structure stable et un fonctionnement basé sur l’Ancien Régime. Pour apaiser la Vendée, il décide de fonder la ville de la Roche-sur-Yon (Napoléon-Vendée). Pour récompenser les soldats et les civils qui ont rendu des services à la Nation.

 

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                                                                 Distribution des décorations de la Légion d'Honneur aux Invalides le 14 juillet 1804

La première remise des médailles se fait le 15 juillet 1804 dans la chapelle des Invalides de Paris.  Napoléon doit faire face à ses ennemis, notamment l’Angleterre, la Prusse, l’Autriche, la Russie. Le 11 avril 1805, par le traité de Saint-Pétersbourg, la Russie s’allie à l’Angleterre. L’Autriche, d’abord réticente, rejoint la coalition le 11 juin 1805, elle est suivit par la Suède. Cette coalition est financée par le Royaume-Uni sous l’autorité de William Pitt. Une ombre à cette coalition est la neutralité de la Prusse. De son côté, la France dispose comme allié de l’Espagne (sa

 

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                                                                                                           Napoléon à Boulogne sur mer

flotte), de la Bavière, le bade et le Wurtemberg.  La Grande Armée campe à Boulogne-sur-Mer, en vue d’envahir la Grande Bretagne. Napoléon voyant que la guerre se prépare décide de lever le camp et par une marche forcée se dirige vers le Rhin. Les premières victoires reviennent à Napoléon par l’intermédiaire de Ney à Elchingen et Ulm sur le général autrichien Mack.  Le 21 octobre une mauvaise nouvelle parvient à Napoléon. Les flottes françaises et espagnoles, commandé par le vice amiral de Villeneuve, sont défaites, à Trafalgar, par la flotte anglaise commandée par le vice amiral Nelson, mais celui-ci ne verra pas son succès car il meurt à bord de son navire le Victory. Continuant sa progression, Napoléon engage, le 2 décembre 1805, un an après son sacre, son armée à Austerlitz, contre les armées russes, autrichiennes. Malgré son infériorité numérique, Napoléon défait les empereurs russe (Alexandre 1er) et autrichien (François 1er). Le 26 Napoléon et François 1er signe le traité de Presbourg.  Le 30 mars 1806, Napoléon place son frère Joseph sur le trône du royaume de Naples puis son frère Louis Bonaparte sur le trône de Hollande.

 

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La quatrième coalition.

 Les Anglais met en place un blocus qui va de l’Elbe à Brest. Le 1er octobre, Napoléon doit faire face à une nouvelle coalition qui se compose du Royaume-Uni, Prusse, Russie, Suède. Commence alors la campagne de Prusse ou Napoléon défait les armées adverses à Iéna et Auerstedt (14 octobre), combat de Halle (17 octobre). Napoléon entre en Pologne et déclare qu’il est toujours hostile au partage de la Pologne mais reste vague dans ses promesses politiques. Le 21 est signé le décret de Berlin instaurant le blocus continental fermant les ports européens aux navires anglais. L’Empereur Russe Alexandre attaque les armées de Napoléon. C’est la bataille de Eylau (8 février) qui voit la victoire à la Pyrrhus des Français. L’armée Russe qui c’est repliée en bon ordre se regroupe et attaque Napoléon a Friedland (14 juin) mais les Russes sont de nouveau défait avec de nombreuses pertes aussi bien en hommes qu’en canons et drapeaux. Le 25 Napoléon et Alexandre se rencontre sur un radeau placé au milieu du Niémen et le 7 juillet ils signent le traité de Tilsit. Le 16 août Napoléon met Jérôme, un autre de ses frères, sur le trône de Westphalie. Napoléon supprime le Tribunat et il renforce son régime autoritaire en poursuivant les réformes intérieures, contrôlant la police et en verrouillant les libertés publiques.

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1 tambour de fussilier

 2 grenadier

 3 capitaine de fusilier

 4 voltigeur en tenue de route

 5 voltigeur

 6 tambour maitre

 

 

 

 

 

 

aquarelle de boisselier

 

 

La guerre d’Espagne. 

 

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                                                                         le tres de Mayo de Goya

 

     Pour appliquer son blocus continental, Napoléon signe le 27 octobre le traité de Fontainebleau sur le Portugal. L’Espagne autorise que les armées françaises à traverser la péninsule pour envahir le Portugal, allié de la Grande-Bretagne. Il envahit aussi les Etats Pontificaux. Le 2 mai 1808 débute la Guerre d’Espagne avec le soulèvement de la population espagnole contre invasion de l’Espagne par les armées de Napoléon. C’est une guerre d’escarmouches. Celle-ci va duré jusqu’en 1814. Le 4 juin, Napoléon impose son frère Joseph comme roi mais celui-ci ne reste que quelques jours à Madrid. C’est une suite de sièges pour reprendre les villes perdues, Saragosse le 15 juin, 19 juillet les français sont battus à Bailen, Roliça le 17 août, Vimeiro le 20 août. En voyant le désastre espagnol, Napoléon se rend sur place pour y mettre de l’ordre. C’est une suite de victoires et Napoléon peut entrée dans Madrid le 4 décembre. Avec la bataille de la Corogne (16 janvier 1809), les troupes anglaises sont chassées de toute la Péninsule.  C’est en février 1809 que débute la seconde tentative d’invasion française au Portugal qui se traduisit par un nouvel échec. La guerre en Espagne s’enlise dans les horreurs et les atrocités commises dans chaque camp. Malgré cela, Napoléon décide, en juillet 1811, de mettre des moyens considérables pour en finir avec la Portugal. Il a devant lui une coalition anglo-portugaise commandée par Wellington. Ceux-ci pratiquent la politique de la terre brûlée. Finalement, en mai 1812 les français sont chassés du Portugal et Wellington décide de les poursuivre en Espagne. Pour faire face à la guerre de Russie, Napoléon doit dégarnir son armée d’Espagne. Wellington entre dans Madrid le 11 août 1812. La bataille de Victoria, le 21 juin 1813, voit la coalition espagnole-portugaise-anglaise battre les français, au moi de juillet, Joseph et l’armée française recule jusqu’aux Pyrénées. Napoléon reconnait sa défaite et signe le traité de Valençay le 11 décembre 1813, qui rétablit sur le trône d’Espagne Ferdinand VII. Cette guerre d’Espagne fut pour Napoléon une tragédie, car elle mobilisa pendant 6 ans une partie de son armée et surtout elle mis en évidence que Napoléon et sa Grande Armée n’étaient pas invincible. Elle marqua le début de la fin du Premier Empire.

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                                                                      le desastre de la guerre de Goya

 

La cinquième coalition.

 

     L’Empereur d’Autriche, François 1er, se réjouit des évènement qui se passent en Espagne. Une nouvelle coalition, Angleterre Autriche voit le jour le 14 avril 1809. L’Autriche, dont l’armée est commandée par l’archiduc Charles, frère de François 1er, envahit la Bavière. Napoléon avertit de ce nouveau danger, part de l’Espagne et se rend sur le front. Le 22 mai, les deux armées se rencontre à Eckmühl et les autrichiens sont défait. Les français poursuivent leur avance et livre une nouvelle bataille, bataille de Rastibonne entre le 19 et 23 avril, qui voit la victoire française permet à Napoléon de rentrer dans Vienne. Pour l’anecdote c’est au cour de cette bataille que Napoléon fut blesser, pour la seul fois, au talon. Napoléon est arrêté par Charles à la bataille de Aspern-Essling le 22 mai. Le 30 juin les troupes françaises réussissent à franchir le Danube et se lance à la poursuite des Autrichiens. Le 5 et 6 juillet ils se rencontrent à Wagram et Napoléon bat Charles qui se retire de Bohème. Napoléon poursuit Charles et lui livre bataille à Znaïm le 10 et 11 juillet. Lors de cette défaite Charles signe un armistice le 12 juillet et le traité de Schönbrunn est signé le 14 octobre donnant de nombreux territoire à la France et à ses alliés. C’est la fin de cette cinquième coalition. Le 16 décembre 1809, Napoléon et Joséphine divorcent. Le mariage religieux est annulé début 1810. Napoléon permit néanmoins à Joséphine de conserver le titre d’impératrice douairière en lui donnant l’Élysée, le château de la Malmaison et son domaine de 800 hectares, ainsi que le château de Navarre (faisant Joséphine duchesse de Navarre) prés d’Évreux. Joséphine se retira au château de Navarre pendant deux ans puis au château de Malmaison qu’elle avait acheté en 1799. Elle y meurt le 29 mai 1814.

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Le prestigieux corps de cavalerie des hussards

 1 chef de musique 3eme régiment

 2 cavalier 1er régiment

 3 compagnie d'élite 5eme régiment

 4 officier 4eme régiment

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         aquarelle de Boisselier

                                                                                                                                                                                                                                                         

        En 1810, le territoire de l’Empire atteint son maximum. Le 11 mars 1810 Napoléon épouse par procuration   Marie-Louise, la fille aînée de François d’Autriche. Le 2 avril 1810, le mariage à lieu à Paris. Ce mariage est un mariage politique, Napoléon veut "un ventre" pour assoir sa dynastie et aussi établir une alliance durable avec l’Autriche. Le 20 mars 1811 naît le jeune prince impérial, Napoléon François Charles Joseph Bonaparte, roi de Rome. 

La sixième coalition.

 

 

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                                                                                                              Moscou en flamme aquarelle de Schmidt

 

   La campagne de Russie:

     Comme la Russie refuse d’appliquer le blocus continental, Napoléon déclare la guerre à la Russie le 22 juin 1812 et décide de marcher sur Moscou. Cette coalition qui comprend la Russie, l’Angleterre, la Prusse, la Suède, l’Autriche et certains états allemands, va durée de 1812 à 1814. Dans un premier temps, l’armée française rencontre peu de résistance. Les Russes sont obligés de reculer sans livrer  de combats. Les deux armées vont s’affronter à Smolensk. les Russes fuient la ville après l’avoir incendié, laissant derrière elles plusieurs milliers de morts et blessés et des canons. Les Russes se replient jusqu’à Borodino. Une violente bataille s’engage le 7 septembre. Les français remporte une importante victoire qui leurs ouvrent la route de Moscou. C’est une jounée des plus sanglante des guerres napoléonienne. Les Russes se replient en bon ordre et la général Koutouzov ordonne d’évacuer Moscou. Le 14 septembre Napoléon entre dans Moscou desert vider de provisions. Les Russes incendient la ville qui devient vite un brasier car elle est construite en grande partie en bois. Le 18 octobre, Napoléon entame sa retraite, sans avoir reçu la capitulation russe. C’est le début d’un long calvaire pour la Grande Armée. Privé de tout et transit de froid, assaillit par des unités russes qui disparaissent aussi vite qu’ils sont arrivés après avoir tuer bon nombres de français. Les chevaux privés de patures meurent de faim, privant Napoléon de sa cavalerie et de ses canons. Koutouzov bloque la route du sud obligeant Napoléon à se diriger vers Smolensk. Il y rentre le 7 novembre alors que débute les grands froids. Après avoir reçu des vivres et des munitions, Napoléon rétablit l’ordre et la discipline et  l’armée par une  marche forcée effectuée en bon ordre arrive le 25 novembre sur les rives de la Bérézina. Malgré le froid, la rivière charie des glaçons, les pontoniers construisent des ponts pour faire passer l’armée. Koutouzov décide de passer à l’offensive mais son rêve de victoire s’envole car son armée est repoussée et toute l’armée française franchit les ponts. Seul sont restés les malades, les blessés et les deserteurs. Après avoir apprit la tentative de coup d’Etat du général Malet, Napoléon confit le commandement à Murat. Celui-ci désertera bientôt pour aller sauver son royaume de Naples laissant le commandement à Eugène de Beauharnais. Le restant de la Grande Armée sort de Russie le 14 décembre. Cette campagne se solde par un échec pour Napoléon avec une perte en hommes estimée à 200 000 morts et entre 150 000 et 190 000 prisonniers. Elle permit aux autres nations que Napoléon pouvait être vaincu.

 

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                                                                                                  le passage de la Berezina de Suchodolski

   La campagne d’Allemagne:

     Avec les deux revers de Napoléon, Guerre d’Espagne et Campagne de Russie, la Prusse rentre dans la coalition. Pour faire face à toutes ses armées ennemies, Napoléon engage des conscrits inexpérimentés. Ces 400000 hommes seront nommés "les Marie-Louise". L’armée française doit faire face à trois armées, les Russes en Pologne, les Prussiens en Allemagne central et un composite d’armée prussienne, russe et suédoise, au nord. Celle-ci est commandée par un ancien maréchal de Napoléon: Bernadotte. Au début, Napoléon remporte des victoires mais celles-ci ne sont pas significatives et Napoléon demande un armistice qui est accepté par l’ennemi qui en profite pour se renforcer. En août l’Autriche déclare la guerre à Napoléon et c’est la fin de la trève. Pour contrer les armées napoléonniennes, les coalisés n’affrontent pas directement Napoléon mais ses généraux et maréchaux. Cette tactique porte ses fruits. Les coalisés veulent s’emparer de la capitale de la Saxe, Dresde. Le 27 août, Napoléon attaque et remporte une victoire tactique sur ses ennemis, mais ne réussit pas à prendre l’ennemi en tenaille. Napoléon décide de se replier vers Leipzig. Napoléon rassemble 177000 hommes et les coalisés au début de la bataille alligneront 300000 hommes. Cette bataille, connue sous le nom de " Bataille des Nation" durera du 16 au 19 octobre 1813. C’est une défaite pour Napoléon qui laisse sur le terrain 58000 hommes, morts, blessés ou prisonniers. Les coalisés déplorent la perte d’environ 55000 hommes sur les 400000 engagés. Avec cette défaite, la Campagne d’Allemagne prend fin. Les coalisés décide de poursuivre Napoléon jusqu’en France pour le détrôner. Dans cette campagne, Napoléon à tout perdu, son armée, ses meilleurs généraux et maréchaux et a redonné confiance à ses ennemis.

 

   La bataille de France:

 

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                                                                                                                     1814 de Meissonnier

     Elle se déroule entre janvier et avril 1814. Napoléon doit faire face à trois armées:  celle de Schwarzenberg, à travers la Suisse, qui se déclare neutre, par le Nord et le Sud du Jura, celle de Blücher, depuis Francfort, vers la Lorraine et l’Alsace et celle de Bernadotte, par la Hollande. Les forces en présences sont de 360000 hommes pour Napoléon et 1000000 hommes pour les Alliés. Napoléon doit faire face à un nouvau problème. Murat, son beau-frère, signe le 6 janvier une convention avec le Royaume-Uni et le 11 il signe un traité d’alliance avec l’Autriche. A la fin janvier une grande partie d l’est de la France est aux mains des Alliés. Blücher est à environ 150 kilomètres de Paris. Napoléon quitte Paris, laissant la Régence à Marie-Louise, et établit son quartier général à Chalon-sur-Marne. Le 3 février s’ouvre, entre les Alliés et Napoléon, le congrès de Châtillon. Les Alliés exigent que la France retrouve ses frontières de 1791 et qu’elle ne prendra pas part à la réorganisation de l’Europe. Malgré les conseilles de Berthier d’accepter se texte, Napoléon refuse. Blücher se rapproche de Paris en passant par la vallée de la Marne et de la Seine. Entre le 14 et 20 février, Napoléon  remporte des victoires sur l’armée de Brücher faisant 25000 tués ou prisonniers. Mais ceux-ci sont vite remplacés contenu du réservoir des Alliés. Napoléon espère encore refouler les Alliés hors de France. Le 19 mars, au congrès de Châtillon, Napoléon propose un projet. Il accepte de revenir aux anciennes frontières avec en plus la Savoie, Nice et l’ile d’Elbe, ainsi que la couronne d’Italie pour le prince Eugène. Les Alliés rejette ce projet concidérant que la France serait encore trop puissante. Le congrè se termine le 19 mars sans q’aucun accords soient signés. Napoléon cède de plus en plus de terrain sur Blücher qui parvient à faire sa jonction avec  Schwarzenberg. La route de Paris est ouverte. le 30 mars Paris est attaquer par Pantin, Romainville, Clichy et Montmartre. Dans la soirée Marmont signe un armistice. Les troupe françaises évacuent Paris en direction du sud. Le 31 mars les Alliés entre dans Paris. Napoléon se replit sur Fontainebleau. Les Alliés décide de remettre sur le trône les Bourbons et Napoléon est déchu ainsi que le droit d’hérédité. A Fontainebleau, les maréchaux rester près de Napoléon lui déconseillent de continuer à combattre. Le 6 avril, Napoléon signe son acte d’abdication sans conditions. Le 11 avril, Caulaincourt et Macdonald signent à Paris une convention donnant à Napoléon la souveraineté de l’île d’Elbe et lui garantissant une rente de deux millions de francs par an, ainsi que le duché de Parme pour son épouse Marie-Louise avec une garantie de succession pour son fils. Dans la nuit du 12 au 13 avril, Napoléon tente de se suicider. Le 13 il signe le traité de Fontainebleau, c’est à dire son abdication. Le 20 avril il part pour l’ile d’Elbe, escorté par quelques fidèles. Le 3 mai il met le pied sur l’ile. Pendant son exil de dix mois, Napoléon gère l’ile, il règne sur une petite communauté de Français et une petite armée. Informé qui lui reste des partisants en France et que le roi Louis XVIII est impopulaire. Il s’embarque dans la nuit du 26 février 1815 a bord de l’Inconstant et débarque sur la plage de Golfe Juan au petit matin. 

Les Cents Jours.     

     Napoléon débarque le 1mars 1815 sur la plage de Golfe Juan avec 1100 hommes de la vieille garde et de la garde corse. Il donne l’ordre de ne pas tirer. La petite troupe se met en route. Pour atteindre Paris, Napoléon décide de prendre la route de Cannes, Grasse, Castellane, Digne, Sisteron, Gap, Grenoble. Cette décision de passer par les Alpes n’est pas anodine car elle évitait toutes les villes royaliste. Plus il avance sur Paris et plus son armée grossis. Le 7 mars il entre dans Grenoble. Face à l’avancée de Napoléon, Louis XVIII envoie à sa rencontre le maréchal Ney qui lui avait promis de ramener le tyran dans une cage en fer. La rencontre a lieu le 18 mars à Auxerre. Devant l’immense ferveur populaire à l’égard de Napoléon, le maréchal Ney se rallie à l’empereur. Le 19 mars, Louis XVIII quitte Paris pour Gand, en Belgique. Le 20 Napoléon entre dans Paris et le 22 il promulgue l’Acte additionnelaux constitution de l’Empire. L’Angleterre, la Russie, la Prusse et l’Autriche signe le 25 mars une 

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                                                                              Blücher et Wellington se rencontre à la ferme de la Belle Alliance  de Rugendas

 

coalition contre Napoléon et ne déposer les armes qu’une fois "l’Orgre corse " vaincu. Les troupes françaises sont sur la fontière belge. Le 14 juin, Napoléon harangue ses troupes.  Il place son armée entre l’armée prussienne et l’armée anglaise. L’armée française remporte des victoires dans les premiers jours du conflit. Le 16 juin il bat Blücher à Ligny. Voyant cela, Wellington doit se replier sur Bruxelle. Le plan de Napoléon qui voulait combattre les armées séparément semble fonctionner. Mais les intempéries freinent les ardeurs françaises et Gouchy ne peut pas empécher les Prussiens de faire la jonction avec les Anglais. Tous les éléments de la bataille de Waterloo sont mis en place. Nous somme le 18 juin 1815. Les troupes anglaises sont massée autour du Mont Saint Jean. Napoléon ordonne d’attaquer les anglais sur leur flan droit, celui le plus fort, pour ensuite attaquer avec le gros de son armée le flan gauche et de couper la route de replit sur Bruxelle. Gouchy avait reçut des ordres pour cette opération. Mais les ordres furent mal comprit et l’armée français subit d’énormes pertes. Le maréchal Ney réussis à prendre le Mont Saint Jean. Alors que les Français attendaient l’armée de Gouchy, qui poursuivait Blücher, pour porter l’estocade, c’est celle de Brücher et de toute l’armée prussienne qui s’engage dans la bataille. Cette nouvelle force est désastreuse pour les français. Les lignes françaises sont enfoncées les unes après les autres. Seul la garde impériale se forma en carré. Napoléon cherche à se faire tuer en se mettant dans les rangs. C’est dans ce dernier carré que le général Cambonne prononça cette fameuse phrase: " La garde meure mais ne se rend pas". Le duc de Wellington reçut le surnom de "Duc de Fer". Napoléon quitte le champ de bataille et il arrive à Paris le 20 juin. Il se réfugit à la Malmaison. Il part le 29 pour Rochefort ou deux frégates l’attend pour partir au Etas-Unis. Quelques heures plus tard Brücher fait mouvement vers la Malmaison. Il arrive à Rochefort le 3 juillet et il y reste cinq jours à attendre les sauf-conduits qui n’arrivent pas. Plusieurs plans pour faire partir Napoléon vers l’Amériques sont échaffaudés, mais celui-ci refuse, trouvant indigne la façon de sortir de France. Fouché qui intrigue à Paris, avertit les Anglais et ceux-ci envoient une flotille avec le Bellerophon. Devant cette nouvelle menace, Napoléon s’embarque le 8 juillet pour l’ile d’Aix. Le même jour, le roi Louis XVIII entre dans Paris. Le 10 juillet des  émissaires sont envoyés à bord du Bellerophon. C’est le 15 juillet que Napoléon monte à bord du Bellorophon croyant s’embarquer pour l’Angleterre mais le capitaine lui informe qu’il part pour l’ile de Sainte Hélène, petite ile perdu dans l’atlantique.

 

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        le tombeau de Napoléon à Sainte Hélène                                                                                                                 le tombeau de Napoléon aux Invalides

 

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