PERIGNON

 

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PERIGNON: Catherine Dominique, marquis de (Grenade 1754 - Paris 1818)

     Il est né le 31 mai 1754  à Grenade, près de Toulouse. Il est issu d’une famille aisée établie dans le Languedoc  depuis le XVIe siècle et dont une branche a été anoblie par le Capitoulat de la ville de Toulouse au XVIIIe siècle. Il entreprend une carrière militaire qu’il abandonne assez rapidement. Il est nommé député à l’Assemblée législative (1791) mais donne sa démission l’année suivante, pour passer à l’armée des Pyrénées-Orientales, où il devient bientôt général de division (23 décembre 1793). Il est élu député au Conseil des Cinq-Cents sous le Directoire puis ambassadeur en Espagne. Il est mêlé à une affaire de contrebande et compromis avec une jeune espionne. Le Directoire le rappelle en 1798 et le nomme à l’Armée d’Italie. Il prend part à la malheureuse bataille de Novi, il est blessé et il est fait prisonnier par les Russes. Il Rentre en France en septembre 1800, après plus d'un an de captivité, le Premier consul, Napoléon Bonaparte le nomme sénateur mais il ne lui confit pas de commandement. Il se montre très actif au sénat en faveur du Consulat à vie et de la promulgation de l'Empire. Il est nommé maréchal le 19 mai 1804. il est fait Grand Aigle de la Légion d'Honneur le 2 février 1805. Napoléon lui confie le gouvernement de Parme en 1806. Il est gouverneur de Naples et comte de l'Empire en 1808. Il rentre à Paris en 1814 après l'alliance conclue entre Joachim Murat et l'Autriche, non sans l'avoir reprochée amèrement au roi de Naples et à sa femme. Il se rallie à Louis XVIII après l’abdication de Napoléon. Il est fait Chevalier de Saint Louis, et Pair de France. Pendant les Cent-Jours, il reste en retrait. L'Empereur le raye de la liste des maréchaux. A la seconde Restauration, il est gouverneur militaire de Paris, puis marquis en 1817. Membre de la chambre des pairs, il est appelé à juger le maréchal Ney, il vote la mort. Il meurt à Paris le 25 décembre 1818.